B12 - Sécrétions Broncho-Pulmonaires
Expectorations :
Ÿ Mucoviscidose éventuellement surinfection de dilatation des bronches
Ÿ Echec thérapeutique d’exacerbation de bronchite chronique obstructive sévère
Ÿ Recherche de Mycobactéries (cf Recherche de mycobactéries dans les prélèvements pulmonaires)
Ÿ Recherche de Légionelles
Prélèvements bronchiques protégés :
Ÿ Après échec thérapeutique d’une pneumopathie communautaire
Ÿ Pour confirmation d’une pneumopathie nosocomiale
Ÿ Diagnostic d’une pneumopathie chez un immunodéprimé
Quel prélèvement privilégier ?
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Aspergillose |
Légionellose |
BK |
Pneumocystis |
Virus |
Parasites |
Expectoration |
+++ |
+++ |
+++ |
+ |
+ |
- |
LBA |
++ |
++ |
++ |
+++ |
+++ |
+++ |
Brosse/PDP |
+ |
+ |
+ |
- |
- |
- |
Ÿ Crachats : après rinçage de la bouche à l’eau distillée stérile recueillir les premiers crachats matinaux dans un petit pot stérile lors d’un effort de toux (kinésithérapie si besoin). Pour la recherche de mycobactéries se reporter à la fiche Recherche de mycobactéries dans les prélèvements pulmonaires.
Ÿ Fibroaspiration directe des sécrétions dans les pièges à sécrétions est adressée directement
Ÿ Lavage bronchoalvéolaire : la fraction de sérum physiologique récupérée après injection dans une bronche segmentaire sera placée dans un gros pot stérile
Ÿ Brosse protégée de Wimberley libérée : sera placée dans un petit flacon contenant un mL de tampon seul prélèvement non souillé par la flore oropharyngée
Ÿ Rinçage d’un cathéter protégé (Brun Buisson) : placé dans un tube stérile et le cathéter lui-même dans un petit flacon contenant un mL de tampon RPDP (Rinçage Prélèvement Distal Protégé)
Ÿ Recherche d’antigènes solubles Legionella : s’effectue sur des urines
Ÿ Recherche de coqueluche : faire un lavage nasal
Pot stérile pour expectoration, Gros pot stérile pour LBA et le Petit tube contenant un ml de tampon pour les brosses ou les cathéters de Brun Buisson
Saisir :
CRA pour crachat
ABR pour aspiration bronchiqe
PDP pour prélèvement distal protégé et brosse
LBA pour lavage broncho alvéolaire
Les demandes spécifiques devront être cochées comme :
Ÿ Mycobactéries (voir fiche spécifique)
Ÿ PVI Pneumovirus ou sur lavage nasal cf fiche Prélèvements rhino-pharyngés
Ÿ CMVP pour CMV par biologie moléculaire
Ÿ PCYS pour la recherche de Pneumocystis
Ÿ LEG pour culture de légionelles
Ÿ COQP pour coqueluche par biologie moléculaire
Ÿ ASPC pour Mycologie
Ÿ LPNAG Antigènes urinaires Legionelle, SPNAG pneumocoque
Ÿ MYC Mycoplasmes urogénitaux et CTRP Chlamydiae trachomatis chez le nouveau-né
Le contexte est indispensable comme l’immunosuppression ou les traitements préalables.
Les prélèvements doivent être acheminés dans les 2 heures à température ambiante au laboratoire.
Les expectorations pour mycobactéries peuvent se
conserver à
Les prélèvements sont conservés 24 heures.
Une demande de recherche directe supplémentaire par immunofluorescence ou biologie moléculaire peut être demandée.
L’étude complémentaire de sensibilité aux antibiotiques peut être demandée sur les souches bactériennes conservées 6 mois.
Pour les agents pathogènes recherchés systématiquement :
Ÿ Pneumocoque
Ÿ Haemophilus influenzae
Ÿ Brahamella catarrhalis
Ÿ Staphylococcus aureus
Ÿ Pseudomonas
Ÿ Entérobactéries
Ÿ Nocardia
Ÿ Levures
Ÿ Aspergillus
L’antigènurie de Legionella pneumophila type 1 se positivent dans les 2 à 3 jours après les signes cliniques dans 88% des patients et elle reste positive en moyenne 2 mois.
Par contre l’antigènurie pneumocoque a une spécificité médiocre de 81% et sa sensibilité n’est que de 54% en cas de pneumonie non bactériémique et de 83% si bactériémique.
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Crachat |
Aspiration bronchique |
LBA |
Brosse protégée, RPDP |
Cytologie |
< 10 cellules épithéliales > 25 Polynucléaires |
< 10 cellules épithéliales > 25 polynucléaires |
> 7% de cellules avec germes intracellulaires |
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Nombre UFC/ml |
10 000 000 |
100 000 |
10 000 |
500 – 1 000 |