B19 - Prélèvements Cutanés sur peau lésée
(morsure,
piqûre, brûlure, escarre, ulcère, pied diabétique,...)
Mettre en évidence les bactéries, virus et champignons directement responsables de suppurations superficielles de classe III ouvertes ou de classe II profondes et ouvertes survenant sur une peau lésée par lésion traumatique ou dermatose chronique.
Tester leur sensibilité aux anti-infectieux éventuels
Recherche de bactéries nommément désignées à but épidémiologique
L’écouvillonnage de surface est à éviter le plus possible car la prise d’essai est faible, la recherche d’anaérobie est impossible. Son intérêt est reconnu dans les études épidémiologiques ou pour suivre l’efficacité thérapeutique.
Ecoulement de sérosités : pas de désinfection et aspiration avec une aiguille montée sur une seringue rejeter ensuite dans un tube stérile
Pus :
- Nettoyer la lésion, éliminer les exsudats, débrider les tissus nécrosés
- Rincer
- Utiliser un antiseptique laisser agir une minute
- Rincer avec du sérum physiologique stérile
- Cureter le bord actif
- Ecouvillonner ou aspirer avec une aiguille montée sur une seringue puis rejeter le pus ou l’aiguille dans un tube stérile de 10 mL si assez de matériel.
2 écouvillons :
Petit tube avec tampon pour prélèvement par cathlon ou aiguille, pot et tube stériles pour biopsie
Cocher PLAIE, noter le type de lésion et le site du prélèvement qui sont indispensables pour être acceptés.
Pour une cicatrice cocher CIC
Le contexte clinique doit être indiqué notamment par exemple s’il s’agit d’une morsure et par quel animal (ou humaine) ou des demandes spécifiques Rouget du Porc, tularémie.
Les prélèvements hors écouvillon doivent être acheminés dans la demi-heure pour les anaérobies et les virus
Une demande d’étude complémentaire de sensibilité aux antibiotiques peut être demandée sur les souches bactériennes ou une recherche de toxines dans un délai de 6 mois.
Du fait de la surinfection constante des lésions chroniques par une flore microbienne cela oblige une technique particulière de prélèvement car le risque pour le patient est de donner un traitement non efficace, l’infection risque de diffuser à bas bruit et d’augmenter la résistance bactérienne aux antibiotiques.
Anatomoclinique |
Circonstances |
Bactéries |
Ulcération |
|
Bacillus anthracis, Corynebacterium diphteriae |
Cicatrice |
Post-opératoire |
Staphylococcus aureus et non aureus |
Plaies traumatiques |
A.V.P. |
Clostridium, Bacillus, P.aeruginosa, Champignons |
|
Brûlure |
P. aeruginosa, S.aureus, Streptocoques |
|
Morsure |
Pasteurella, S .aureus, Eikenella, Streptobacillus moniliformis |
Plaies chroniques |
Escarre, mal perforant |
S.aureus, Streptocoques, entérobactéries, P.aeruginosa , anaérobies |