B5 - Prélèvement Vaginal
Ÿ Vulvovaginite
Ÿ Cervicite
Ÿ Salpingite
Ÿ Endomètrite
Ÿ Bartholonite
Ÿ Ulcère ano-génitaux
Ÿ Recherche de portage de Streptocoque du groupe B
L’objectif étant le diagnostic des infections sexuellement transmissibles , mais aussi au diagnostic des germes commensaux donnant des vaginoses
Chez la fillette prélèvement vulvaire par 2 écouvillons
Chez la femme à l’aide du spéculum :
- 1 écouvillonnage au niveau de la voûte postérieure du vagin, afin d’avoir un maximum de sérosité et cellules
- 1 écouvillonnage au niveau du 1/3 inférieur du vagin
- 1 écouvillonnage pour la recherche de mycoplasma
Ÿ Si recherche de Chlamydiae et gonocoque : 4ème écouvillonnage supplémentaire est indispensable, au niveau de l’endocol
Ulcération :
Recueil des sérosités au bord par curette ou écouvillon pour recherche de surinfection bactérienne et Haemophilus ducreyi, au centre de la lésion pour Tréponème (syphilis), sur le plancher de la lésion après grattage Herpès simplex et Chlamydia trachomatis. Le prélèvement se fait exclusivement au laboratoire
Pustules :
Le liquide est prélevé à l’aiguille montée sur une seringue et rincée dans le milieu de transport pour Herpès
La recherche de Chlamydiae trachomatis et gonocoque se fait classiquement avec un écouvillon spécial. L’écouvillon est ensuite épuré dans le milieu de transport spécifique. La recherche sur les urines au premier jet ne permet qu’un dépistage mais pas un diagnostic.
La recherche de Mycoplasmes uro-génitaux est prélevée par écouvillonnage vaginal et ce dernier est épuré ensuite dans le milieu de transport spécifique.
Ecouvillons avec milieu de transport, un milieu spécifique pour Chlamydiae trachomatis, un pour Herpès et un pour les mycoplasmes uro-génitaux.
Herpes Chlamydiae Mycoplasmes PV simple
Saisir PV, pour la demande de Chlamydiae trachomatis CTNGP, Herpès HSVP et Mycoplasma MYC
Une grossesse doit toujours être notifiée pour la recherche systématique de vaginose ainsi que les principaux germes à risque pour le nouveau né : Streptocoque B, E .coli, Haemophilus influenzae, surtout si rupture prématurée des membranes
Pas de condition particulière
Les cultures sont conservées une semaine et les souches 6 mois
Microorganismes pathogènes (IST) :
Ÿ Neisseria gonorrhoeae
Ÿ Chlamydiae trachomatis
Ÿ Trichomonas vaginalis
Ÿ Herpès
Ÿ Tréponème
Ÿ Mycoplasma genitalium
Ÿ Haemophilus ducreyi
Microorganismes commensaux potentiellement pathogènes par déséquilibre de flore provoquant des vaginoses avec disparition de la flore de Doderlein . Le score de Nugent-Krohn-Hillier > à 6 confirme la vaginose
Ÿ Candida albicans
Ÿ Gardnerella vaginalis
Ÿ Mobiluncus
Ÿ Mycoplasmes urogénitaux
Ÿ Anaérobies