E1 - Examens Parasitologiques des Selles - standard
Diarrhée : > 3 jours ou persistantes/chroniques
Ÿ Douleurs abdominales : ± anorexie – boulimie – nausées – dyspepsie - ténesme - prurit anal
Hyperéosinophilie : si persiste, faire recherche d’anguillule (cf fiche n° 35 E.P.S. spécialisé)
Ÿ Maximum de féces en une seule exonération, dans le flacon
Ÿ Eviter les souillures par les urines, uriner avant la défécation
Ÿ Faire la recherche 3 fois avec 2 à 3 jours entre chaque prélèvement
Ÿ Faire un régime, idéalement 3 jours avant le 1er recueil, ou entre le 1er et les autres
Ÿ Régime à faible résidu cellulosique (poire, pomme) :
- Proscrire banane, pêche, truffe, lentilles, petits pois. Conseiller un régime lacté.
- S’abstenir de médicament à base de charbon, et de laxatif huileux.
- Eviter l’ingestion de foie de bovin, d’ovins pouvant apporter des œufs de transit.
- Arrêter si possible les antibiotiques et les sulfamides qui nuisent aux protozoaires.
- La pratique d’examens radiologiques digestifs de contraste ne devra pas précéder l’examen parasitologique des selles (deux semaines minimum de délai après un examen de contraste pour pouvoir pratiquer une parasitologie).
Cocher « PARASITOLOGIE STANDARD», au niveau des selles.
Indispensable pour la bonne interprétation. Noter si :
Ÿ Immunodépression
Ÿ Notion de voyages dans des régions à risque ou si originaire de ces régions, dans ces 2 cas : cf fiche n°35 PARASITOLOGIE EPS – SPECIALISE.
Ÿ Le plus rapidement possible.
Ÿ Si suspicion d’amibe : urgent ou défécation au laboratoire
Ÿ En dehors des heures ouvrables, maintenir à
+
Jamais à 37° C. (ne pas mettre à l’étuve).
Contrôles :
Ÿ En cas de résultats négatifs et de persistance des signes cliniques :
à 3 à 4
semaines (plus éventuelles recherches complémentaires, sérologies).
Ÿ En cas de résultats positifs :
à 2 à 3 semaines après traitement.
Le compte-rendu précise la présence d’un ou plusieurs éléments dont la pathogènicité est variable :
Ÿ Soit parasite vrai (à traiter) : forme végétative E. histolytica histolytica (hématophage), Ascaris.
Ÿ Soit pathogènicité variable, en fonction du
contexte, de l’absence d’autres étiologies : Dientamoeba fragilis.
Soit non pathogène : Entamoeba, coli. Ces éléments indiquent néanmoins une contamination possible car sont souvent issus des mêmes sources de contamination (péril fécal) que les pathogènes vrais.